Acceptez les choses telles qu'elles sont.

A l'heure actuelle, les gens ont du mal à faire le vide leur permettant ainsi de faire le point et surtout de regarder les choses comme elles le sont. Les gens ne résistent plus à la frustration, on veut tout et tout de suite et à disposition H24. Finalement on se fait un miroir aux alouettes pour un rien. Un objet casse, une heure après, on le remplace. Un vieux meurt, un jour après un autre vieux le remplace. L'amour sans va, une semaine après, on se trouve quelqu'un d'autre. Plus le temps passe et moins les gens acceptent les choses telles qu'elles sont. L'amour s'en va, on veut à tout prix le récupérer. Quelqu'un meurt, on veut à tout prix le faire revenir. Un objet casse, on a envie de recoller les morceaux. C'est toujours à la fin d'une situation que l'on se met à prendre conscience d'un problème et à ce moment là à dépenser une énergie inutile qu'on utilisera pas pour des choses plus importantes et surtout qu'on aurait du utiliser avant d'arriver à une situation. On ne veut pas profiter du caractère éphémère des choses non, cela fait peur, on veut des objets/gens qui comblent le vide environnant parce finalement c'est mieux ainsi. On préfère s'enraciner dans l'encombrement que de laisser les choses se faire elles-mêmes. Je vois souvent ici des gens qui veulent refaire revenir leur ex ? Pourquoi ? Dans quel but ? Je vois souvent des gens qui ne veulent absolument pas quitter leur travail qu'ils détestent ? Pourquoi ? Dans quel but ? J'ai trouvé un texte qui résume bien le fait de devoir accepter les choses telles qu'elles sont. Car de toute manière si on refuse le changement, notre interne finira bien craquer comme une étagère comportant trop de livres qu'on aura pas voulu trier. Dans la vie, il y a des hauts, et il y a des bas même si certains aiment l'air de rien rester dans le bas. Personne ne contrôle vraiment sa destinée; car finalement chaque action que nous faisons à une incidence sur le destin de quelqu'un.


Voila un texte de la tradition zen que je trouve très approprié au fait que finalement quand quelque chose arrive, il y a toujours une bonne opportunité qui se trouve souvent derrière, et finalement autant laisser les choses et gens partir. Inutile donc de vouloir remplacer quelque chose qui part ou qui se casse car de toute manière si on rate un bus, il y en aura bien un autre qui arrivera après. Alors imagions ce qui se passerait si en voulant récupérer votre ex vous ratez une meilleure occasion de rencontrer mieux.



Il était une fois un pauvre fermier qui avait perdu son unique cheval. Alors que ses amis et ses voisins déploraient son malheur, il restait imperturbable : "Nous verrons bien !" dit-il avec un sourire énigmatique.

Plusieurs jours plus tard son cheval réapparu accompagné de cinq étalons sauvages qu'il avait rencontré sur son chemin, ses voisins se réjouirent de sa bonne fortune mais celui-ci ne paru pas enthousiaste : "Nous verrons bien !" répéta t'il.

La semaine suivante alors qu'il cherchait à monter et à apprivoiser un de ses étalons son fils unique bien aimé tomba et se cassa la jambe. Les voisins toujours aussi intentionnés étaient chagrinés mais le fermier qui, réconforte et soigna pourtant son fils, ne s'inquiétant pas pour l'avenir. "Nous verrons bien" commenta t'il.

A la fin du mois, le seigneur local de la guerre arrive dans le village afin d'enrôler tous les jeunes gens valides afin de combattre dans la dernière campagne. Quant au fils du fermier, je vous laisse deviner l'histoire.

assez d'accord avec ces textes mais comment dire...parfois cela vaut le coup de se battre pour récupérer quelqu'un, quelque chose, parfois c'est vrai, c'est totalement inutile et vain, difficile de combattre ses impulsions et passions premières, difficile aussi d'écouter sa profonde intuition...mais si nous étions zen tout le temps, la vie serait un peu trop tranquille, non? néanmoins j'admets qu'il faut s'évertuer à relativiser les choses.

On ne peut pas être zen tout le temps, et tous les jours. Mais je ne pense pas que la vie serait tranquille pour autant. Enfin, nous aurions moins de complications. Ceci dit... Se battre pour vouloir récupérer quelque chose, c'est de ne pas vouloir profiter de l'éphémère qui apporte selon moi bien plus de renouveau que le durable.

je suis bien d'accord avec ce texte mais c' est pas toujours facile de continuer sans se retourner, de s'accrocher à un ex , on doit aimer souffrir , se serait tellement plus simple de tourner la page et de prendre le train suivant sans se prendre la tête

coucou,

je suis d'accord pour le côté zen qui nous apporte vie calme et c'est vrai qu'on en a besoin, mais une vie sans piments ça ne marcherait pas non plus. et dans la vie qui ne tente rien n'a rien, et puis au fond de nous je pense qu'on veut toujours se prouver quelque chose, se prouver qu'on peut, qu'on est capable de, c'est pour cette raison qu'on tente de récupérer des ex, l'être humain veut toujours plus et heureusement dailleurs où il n'y aurait pas d'évolution. L'histoire avec le fermier, vient d'un conte du tarot "le conte des fées" je pense que c'est un conte chinois. bizz

L'évolution ne vient pas avec le fait de vouloir plus...

On a dix pulls, puis on en veut quinze, puis vingt et ainsi de suite. On veut le pactole mais pour en faire quoi finalement ?

Et vouloir prouver qu'on peut et qu'on est capable, c'est juste parce qu'on a envie de le montrer aux autres. Comme si c'était les autres qui allaient nous donner notre propre valeur... Alors que finalement, les autres en ont rien à foutre de ce qu'on veux leur montrer étant donné qu'ils sont focalisés, eux aussi, sur le fait de vouloir prouver leurs valeurs et la montrer aux autres. Chaine sans fin etc...

Bonsoir M. 4,

Tes réflexions sur les motivations humaines sont fortement marquées par la philosophie zen et ça me gêne un peu.
On dirait que tu penses selon cette philosophie uniquement.

Comme plusieurs internautes avant moi, je suis d'accord et pas d'accord avec ce que tu exprimes.

Oui, les gens ne résistent pas à la frustration et veulent tout tout de suite.
Mais on est dans une société de consommation et de rapidité qui met une forte pression sur les gens.
Par exemple, l'ouverture le dimanche, les distributeurs alimentaires ouverts 24h/24, la livraison en 24h, c'est une façon de vouloir nous faire consommer plus pour plus de chiffre d'affaires.
On nous met dans l'engrenage du plus vite, donc attention à ne pas faire culpabiliser les gens.

"L'amour s'en va, une semaine après, on se trouve quelqu'un d'autre."
C'est vrai aussi. Mais plus tard, tu dis qu'il faut savoir ne pas s'accrocher et profiter des opportunités qui arriveront par la suite.
Là, tu es exigeant sur la juste mesure.

"C'est toujours à la fin d'une situation que l'on se met à prendre conscience d'un problème"
Là, je suis d'accord, ça me parle. Mais c'est généraliser aussi.

"On ne veut pas profiter du caractère éphémère des choses non, cela fait peur"
Effectivement ça fait peur, car dans notre société occidentale matérialiste, la spiritualité est bannie. Et éphémère veut dire disparition, ce qui est contraire à la pensée occidentale qui ne voit de valeur que dans ce est tangible, matériel et visible.
Et éphémère veut aussi dire précarité dans ce que les gens ressentent et la précarité fait peur.

"On veut des objets/gens qui comblent le vide environnant parce finalement c'est mieux ainsi."
C'est vrai, on préfère être mal accompagné que seul. Là encore, il ne faut pas généraliser.
Mais l'être humain est grégaire, donc...

Je vois souvent des gens qui ne veulent absolument pas quitter leur travail qu'ils détestent ? Pourquoi ?
Quitter son travail est un risque. On risque de se retrouver désocialisé et à la rue sans argent. C'est très vite arrivé.
Notre modèle familial est restreint et la solidarité est moins développée, donc on ne compte pas sur une aide. C'est plutôt du chacun pour soi.

"Le fait de devoir accepter les choses telles qu'elles sont."
"et finalement autant laisser les choses et gens partir."
On ne peut pas mettre toutes les situations dans le même sac.
Tu citais un couple. Dans certains cas, mieux vaut se séparer et ne pas s'accrocher à l'autre, dans d'autres cas, il faut s'accrocher au contraire pour surmonter ensemble des difficultés, car ce sont ces dernières qui mettent le couple à mal et non une mésentente.
Là, je dirais attention à ne pas avoir une attitude passive et attentiste devant des difficultés.

Personne ne contrôle vraiment sa destinée;
Tout à fait. Mais autant essayer de contrôler ce qui peut l'être pour diriger sa vie et non laisser sa vie être dirigée par les aléas, les opportunités qui peuvent éventuellement se présenter.
Chaque être a un besoin d'accomplissement à moins que le zen trouve ce besoin trop narcissique.

Alors imagions ce qui se passerait si en voulant récupérer votre ex vous ratez une meilleure occasion de rencontrer mieux.
Ou on est bien ensemble, ou on ne l'est pas. Si on est bien ensemble, la personne avec qui on est est la "meilleure" pour nous.
Rencontrer mieux ? J'espère qu'on ne compare par son compagnon / compagne en fonction de est-ce le/la "mieux" que je pourrais avoir ?

Se battre pour vouloir récupérer quelque chose, c'est de ne pas vouloir profiter de l'éphémère qui apporte selon moi bien plus de renouveau que le durable.
Il faut savoir équilibrer l'éphémère et la construction.
Trop d'éphémère veut dire aussi du papillonnage, ne pas poursuivre un but et persévérer pour l'accomplir.
Passer sans arrêt d'une chose à l'autre, d'une personne à l'autre sans poursuivre un but ou une relation, c'est ne pas s'engager, c'est la peur de l'engagement quelque part.

Mais le zen, c'est la contemplation, l'instant présent...
Doit-on centrer sa vie sur le zen ?
Que peuvent nous apporter d'autres cultures ?
La notion de "sisu" dans la culture finlandaise trouve écho en moi.

Le terme sisu est un mot finnois d’un sens proche de « courage », « ténacité », « persévérance » ou « détermination », qui est un véritable état d'esprit en Finlande.

Le sisu est le cœur de l'âme finlandaise, l'acharnement patient qui permet aux Finlandais d'affronter toutes les situations et de mener à bien leurs objectifs.

Comme tout ça doit sembler vain à une personne qui pratique le zen...

Hello.

"Tes réflexions sur les motivations humaines sont fortement marquées par la philosophie zen et ça me gêne un peu.
On dirait que tu penses selon cette philosophie uniquement."

Je ne pense pas que par cette philosophie (je prends beaucoup ce qui m'intéresse et qui me marquent), je m'intéresse aussi aux philosophies occidentales (les penseurs de notre époque et les contemporains) c'est l'ouverture. :)

Salut,

Tout est pour le mieux alors.

Bonjour Iris,



J'adhére totalement à ta pensée!!



Kathia

Salut Kathia,


Merci à toi ! Une supportrice !